Capitaine ô mon capitaine ! Cela faisait pas mal
Capitaine ô mon capitaine !
Cela faisait pas mal de temps que l’on évoquait les tempêtes qui secouent l’Eglise ! Plus le temps passait plus nous mesurions avec désarroi leurs dégâts, les yeux rivés sur la coque qui se fissure et incapables de voir à l’horizon ! Quand un véhicule met ses feux de détresse l’insensé reste hypnotisé pas le clignotement de ces sans se préoccuper de la lente dérive inéluctable. Et dans l’embarcation chacun se soucie plus de son avenir personnel que de l’horizon commun et du port promis !
Mais depuis quelques mois, maintenant, nos yeux sont attirés vers un ailleurs … Nous détournons les yeux de la coque abimée pour nos apercevoir qu’il y a un capitaine ! Ce n’est pas qu’auparavant il faisait défaut, mais celui là, quand il parle on le comprend !
Il sait dire les choses sans oukases ! Son accent donne une humanité à sa parole et sa parole réconforte notre humanité ! Nous nous surprenons alors à relever les yeux, en confiance. A reprendre la seule boussole qui vaille sur la « haute mer » du monde, celle qui nous tourne vers la lumière, vers l’évangile, vers cet Orient qui nous redonne de l’Orientation !
Nous voici, ensemble avec une raison forte de nous prêter à accompagner un renouveau d’Eglise, tellement attendu, à contribuer aux initiatives d’esprit évangélique. Je désire tellement que l’Esprit nous habite pour que nous soyons non pas du côté des raidissements et des oppositions que le cap renouvelé va susciter, car il y toujours ceux qui se cachent derrière leurs pavillons de complaisance et leur jalouse immatriculation d’origine ! Je désire tellement que l’Esprit nous habite pour que nous soyons de celles et de ceux qui ne désirent, comme port d’attache, que celui que le Christ propose dans la baie qui donne accès à la maison du Père !