Turbulence : sur « Zone » … cela a tellement bougé (3)

Quel chantier ?

Bah, après la gestion de l’urgence il y a la reconstruction et là il y a plusieurs façon d’aborder l’avenir :

Envisager l’avenir avec fatalisme: en percevoir qu’une route sans issue, incapable d’imaginer autre chose que ce qui existait … Rester pétrifier au bord du chemin en attendant que la roue tourne ou une alternance.

Profiter comme une aubaine d’une terre brulée : occasion de récupérer un bout de terrain pour moi et les miens…. afin de nous construire enfin ce dont nous passions notre temps à rêver.

Rentrer dans un attentisme irresponsable:
Attendre que celui qui a brisé le cadre le répare .

Attendre que l’autorité dicte la nouvelle loi …
Et au bout du compte finir par jouer en contre. 

Perdre le goût de  l’Evangile, de rencontrer l’autre et partir, au loin, en exil…

Prendre nos harpes et pleurez au bord du fleuve. Espérer un ailleurs autant meilleur qu’hypothétique…  S’éloigner pour ne plus jamais rien voir de tout cela.

Accepter de se confronter avec la réalité pour découvrir des approches nouvelles, insoupçonnées même. Remettre la main  à la pâte si une reconstruction commune et participative est permise !

C’est cette dernière perspective qui me motive ! Certes dans la mémoire de ce qui vient de se passer il faudra l’éprouver, voir si elle est possible, regagner de la confiance… pour se replacer dans cette perspective d’un monde à aimer d’une histoire à lire et relire à la lumière de l’Evangile.