Voici que nous entrons en visitation
ne moyenne de 2.5 rencontres par mois plus de 70 personnes qui nous parrainent sous une forme ou une autre nous voilà sur le départ !
Combien de fois au fils de ces derniers mois n’avons-nous as entendu : « Alors, vous allez en Afrique, au Bénin !? ... c’est bien... mais vous allez faire quoi, là-bas ? »
« Euh, là-bas ? Rien »
Rien mais ... pourtant tous ces pauvres indigènes, ils n’ont pas grand-chose et manquent de tout !
Et les yeux de nos interlocuteurs se mettent alors à tourner dans le vide !
Car c’est bien connu quand on va là-bas, c’est pour distribuer, royalement, des crayons et des stylos, construire une école ou un puits, bref c’est donner, généreusement, surtout de notre superflus, pour se faire plaisir ! ..et de surcroit avec l’argent des autres. Car en définitive les lycéens qui partent n’ont que l’argent de leurs parents, et aussi celui gagner pour l’autofinancement, à force de poignet et de créativité au fil d’une année de préparation !
Nous, nous allons en visitation : nous penons qu’il est possible de marcher sur la terre d’Afrique autrement que par le geste du don qui génère la dette ! Autrement que par l’humanitaire bien pensant à défaut souvent d’être bien pensé ! Oui il est vraiment possible d’aller à la rencontre au contact des hommes et des femmes qui vivent là-bas, possédants bien des richesses insoupçonnées !
S’il est vrai qu’un voyage, évoque inconsciemment le manque et la souffrance, en arrière plan du positif des valeurs de découvertes, de dépaysements et d’inter-culturalité, ce temps de «visitation» longuement préparé, se veut être un moment de conversion de notre regard et de nos agir, et de promotion des valeurs d’humanité de fraternité de liens entre les peuples...
Il s’agit de passer des frontières, pour entrer dans une nouvelle dynamique de rencontre et de vivre ensemble ! Oui, come aime à le dire, Yoann
Après plus de 2000 heures de travail en groupes ou sous-groupes, et u