Frontière. 2- Devenir quelqu'un de la marge, c'est là qu'on peut créer ! (Marin Karmitz)
Si la feuille blanche perd de sa superbe à la griffe du trait-frontière il reste pourtant entre ce trait et l’espace qu’il délimite une bordure, un layon, une zone franche ou fourbe, un «espace blanc et vierge autour du trait »
Et cette marge donne nom à ses pratiquants ou habitants : les marginaux. Ces gens de l’entre-deux. Pas à cheval sur la frontière, mais à peine au-delà ou en deçà ! Jouant les trouble-fêtes ! Instaurant une certaine mobilité à une frontière trop rigide !
Le marginal aime à trouver un troisième espace qui refuse l’alliance d’absorption où le dominant domine quitte à réduire en esclavage ou aime à tel point qu’il dévore l’autre A moins qu’au contraire, il rentre en opposition frontale, définitive où les relations se gèrent « d’ Intifadah en Intifadah » !