Turbulence : sur « Zone » … cela a tellement bougé (9)
La nécessité pour l’Église est
- d’inventer de nouveaux rapports avec la société telle qu’elle est telle qu’elle évolue.
- de sortir d’une spirale d’isolement qui consiste à n’offrir que quelques produits standardisés, à peine repenser pour le monde d’aujourd’hui qui continue à exiger des gens de venir à elle !
- de partir son « bâton » à la main où chacun est invité à prendre en ses propres mains le bâton pastoral de l’Evêque, pour marcher vers ces lieux où vivent les gens ?
- d’abandonner son statut « établi » qu’elle a acquis pour retrouver la joie du nomadisme ? Si un certain pluralisme commence à se faire jour l’institution reste marquée par une structuration hiérarchique qui n’encourage pas la prise en compte du changement culturel et qui ne favorise pas les innovations.
- de réveiller son étonnante expérience de « Visitation » qui la fonde et l’habite ? « Allez dans le monde entier ! » Au lieu de faire venir ces gens dans une église déjà établie, l’Église se construira à travers eux, inventant au passage les nouveaux services dont elle aura besoin. Elle s’est « personnalisée. »
- d’oser une parole, un débat avec ces espaces de vie pour se rendre présente à ces lieux
- de mise sur sa capacité à débattre que nous inspire les démocraties ?
- d’adopter le style prophétique qui ne se préserve pas du monde ni ne l’épargne dans un rapport de franchise et de parole libre ?
- de cesser d’avoir peur des initiatives de ses membres pour qu’elle encourage la création de communautés nouvelles complémentaires aux communautés territoriales classiques ?
- d’abandonner son discours monophonique et monotone de mise en garde, de contre ?
- d’envisage, sereinement une parité homme femme dans son sein ?
- d’initier es premiers pas vers des nouveaux ministères… (sans oublier ceux liés à la place des femmes, mariage des prêtres …)