Trublion de la fête !
Ce matin nous avons célébré la vie telle qu’elle est ! Au cœur d’un événement : celui de la fête du Retour du Camp Hors Frontières 2010, rythmée par le tam-tam ! Un week-end intensif dans la salle d’animation du village. C’est là aussi que nous avons célébré l’eucharistie dominicale. Autant dire que la paroisse était heureuse de cet événement et de ce « déplacement » exceptionnel en cette grande et belle salle qui permit une presque parfaite convivialité !
Je dis presque parfaite car c’est insupportable pour certains de célébrer ailleurs et autrement que dans une Église ! Le "culte du moi seul " les agrippe. Leurs certitudes, leur vérité sont les seules valides ! Les autres n’ont qu’à se plier au présupposé établi, ou à la fameuse messe de toujours : un mythe !
L’accord, l’harmonie, n’existe pas : L’unanimité ce n’est pas ici sur terre ! Pourtant ce jour nous avons privilégié une marche qui nous rassemblait et tendait vers l'extérieur : vers des objets, des images, des montages, des films... etc. et des mets à savourer pour mieux comprendre l'intérieur, « le sujet »: une marche entre les peuples, une visitation ! Comment connaître l’autre, les autres, leur culture, leur mode, leur art de vivre sinon par tous ces signes, comme autant d’outils, d’œuvres d'art, d’écritures, de matériaux ? Ce détour par « l’objet » est propice à nous faire toucher du doigt le sujet.
Seulement voilà il y a eu cet homme, qui a négligemment jeté à la femme qui l’accompagnait, la feuille de chants... Comme on balance un os à un chien qu’on n’aime pas. Puis ils sont presque aussitôt partis en maugréant que dans ce village il y a bien une église, alors à quoi rime ce « cinéma ?
Ö éternels insatisfaits… empêcheurs de croire en rond, assis en cercle autour de Jésus ! Ils ne se rendent même pas compte de ce qu’ils possèdent et veulent toujours plus. C’est vrai que pour ces nostalgiques le plus difficile, le plus douloureux, sont les souvenirs… ils ressurgissent toujours quand tout va bien et saccagent la vie.
Une fois de plus cet événement bien marginal, nous redit que l'unanimité n'existe pas. Il y aura toujours un trouble fête pour s'opposer à tout ce qui bouge, c'est certain ! Mais qu’importe en définitive, puisque ce jour nous avons eu la conviction forte que nous avons fait reculer l’égo-attitude ! Et puisque nous ne cherchions pas être aimés ou adulés, l’approbation de celles et eux qui sont venus partager était bien sûr un objectif souhaitable, mais pas indispensable !