C’est la saint Valentin : offrez un parfum !

Jour rouge ou rose… jour de cœur,  jour d’amour... Comme chaque fois que l’on évoque une fête religieuse il en est pour pleurer et gémir et répandre les mauvaises odeurs des dénigrements !

« Qu’il est dommage que la Saint-Valentin prenne de larges accents consuméristes ! »  « Qu’il est dommage que l’on se laisse voler le sens de la fête chrétienne ! »

Pourtant vous et moi, n’avons-nous pas tellement besoin de fête ? Acheter une fleur  ou partager un repas pour célébrer l’amour ou l’amitié certes, coûte de l’argent, mais outre le fait que cela donne du travail… ce n’est pas un acte anodin et sans richesse. Je vous le dit offrez un parfum !

Que ceux qui pleurent au vol de la Saint valentin se souviennent que le 15 février, les Romains célébraient Lupercus, le dieu de la fécondité, avec sacrifice, rituels, banquet au cours duquel les jeunes hommes tiraient au sort leur compagne pour la soirée... et plus si affinités.(voir article le Point.fr St_Valentin ici)

Le parfum d’Evangile, convient aussi bien aux chrétiens qu'à tout homme. Il est simple. Il  dit  "amitié, amour"! Et en définitive on ne s'en lasse pas ! " Ayez de l'Amour les  uns pour les autres" Oui  ayez de l'Amour en vous mêmes !

Il s’agit d’offrir le parfum !

« Qu’est-ce que le parfum ? C’est une chose excellente; aussi, celui qui est parfumé ressent quelque chose d’excellent. Le musc d’Espagne est de grande estime parmi le monde ;

or sus, le parfum qu’il faut offrir à Notre-Seigneur c’est l’estime de nous-mêmes,

parfum si commun qu’il n’y a personne qui s’en puisse dire exempt.

En effet, l’une des grandes misères de l’esprit humain est que chacun s’en fait accroire, (présume trop de lui-même) ; vous ne sauriez penser combien il est difficile de se rendre quitte de ce parfum. » 

L’estime de soi est le parfum que l’on doit offrir.

Ne vous servez plus de vos pensées, de vos paroles, de vos yeux, ni de vos parfums  que pour le service, de l’Epoux… de l’amour par lequel tu préfères Dieu, à tout.

 Quant à ce qui est de l’estime de vous-même, oh ! ne vous souvenez plus de quel lieu vous êtes, mais de ces paroles: « Écoute, ma fille, vois et prête l’oreille ; Oublie ton peuple et la maison de ton père. Le roi porte ses désirs sur ta beauté ; Puisqu’il est ton seigneur, prosterne toi devant lui. Ps 45, 11 » F de Sales Sermon du 2 juillet 1621