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yonathan
28 juillet 2008

En attente d’évêque…

Depuis plusieurs mois nous prions pour le pape… et pour l’Eglise de Savoie en attente d’un évêque ! Bien ! Inspirons-nous de François de Sales d’une part et de Fénelon d’autre part… eveque3
En attente d’évêque…

Depuis plusieurs mois nous prions pour le pape… et pour l’Eglise de Savoie en attente d’un évêque ! Bien ! Inspirons-nous de François de Sales d’une part et de Fénelon d’autre part…
Portrait d’Evêque...
« Il est commandé aux évêques de visiter leurs brebis, les enseigner, redresser, consoler ;
que je demeure toute la semaine en oraison, que je jeûne toute ma vie, si je ne fais cela, je me perds. » XII. 347
Visiter c’est  aller dans la montagne voir sa cousine son frère son ami, les hommes et les femmes de ce temps et accepter de s’asseoir à leur table, à la table de l’hôte.

Enseigner : Comme le dit Gandhi « Ma vie est mon seul enseignement. car effectivement on n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.  (Jaurès)
Redresser : Pour dresser il faut un chapeau de chef pour avoir la mainmise sur quelqu’un et l’obliger à obéir et un bâton  pour le soumettre. Mais pour redresser il suffit de tirer son chapeau à l’homme pour le désirer et vouloir debout, et lui tendre le bâton pour lui permettre de retrouver puissance et fécondité. C’est enfin être assez chaleureux pour que le courant passe… que l’alternatif et l’oscillant se transforme en continu et constant !
Consoler. La consolation est présence à l’Autre. Une entreprise pour apaiser la douleur : consoler (cum + solari), c’est d’abord être « avec » quelqu’un ! Il s’agit de passer de l’individu au collectif.  Pour le chrétien  la consolation consiste moins à tarir les larmes, qu’à réunir la communauté de ceux qui souffrent, à Celui qui a souffert pour racheter les hommes. (Normand DOIRON) La conversation est outil de consolation !

073932 Un évêque à la chemise de randonneur

Bon peuple ! Dans ces murs, je fixe mon séjour :
Je ne quitterai point mes enfants pour la cour ;

Je veux des citoyens justifier la joie ;

C'est un père, un ami que le ciel vous envoie.
Guidez mes premiers pas : adressez à mes soins
ceux qui sont accablés du fardeau des besoins ;
Ouvrez à mes regards le toit de la misère ;
Montrez-moi chaque jour le bien que je puis faire :
Mes enfants, n'épargnez ni mon temps, ni mes biens ;
Je suis votre archevêque et je vous appartiens.
Pour prix de mes efforts, faites, s'il est possible,
Que toujours mon troupeau soit heureux et paisible.
Je sais que ces remparts renferment dans leur sein
De nombreux partisans de la foi de Calvin :
Ne voyez pas en eux d'odieux adversaires ;

Plaignez-les, aimez-les : ils sont aussi vos frères.
L'erreur n'est pas un crime aux yeux de l'Eternel ;
N'exigez donc pas plus que n'exige le ciel.
Sous nos cinq derniers rois, la seule intolérance
A fait un siècle entier les malheurs de la France.
Gagnons, persuadons, n'aigrissons point les cœurs ;
Nous, prêtres, nous surtout qui sommes les pasteurs,
Voulons-nous ramenez des brebis égarées,
Du fidèle troupeau trop longtemps séparé ?
La douceur et le temps combleront nos désirs ;
Et jamais la rigueur n'a fait que des martyrs.
Allez. "
Fénelon, Archevêque de Cambrai en 1695 - in M-J Chénier Fénelon ou les religieuses de Cambrai

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Commentaires
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François de Sales même rejeta la controverse avec les protestants, disant que le prêche avec la charité était la meilleure arme contre l'hérésie. Selon Horace-Bénédict de Saussure, les Chamoniards ne croyaient pas que les protestants fussent tous damnés ; j'en ai parlé ici, si cela vous intéresse : http://remimogenet.blog.tdg.ch/archive/2008/09/07/la-legende-des-montagnes-maudites.html .
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